Merci à tous. Au fil des années, les anniversaires s'accumulent. moi j'en ai un plein sac, suffisamment lourd pour me faire courber le dos. Ce qui me console, c'est que je fais maintenant ce que je n'ai jamais pu faire avant. Notamment des violons. j'ai mariné dans mon jus pendant plus de trente ans à chercher un son qui me convenait un peu. Je ne dis pas un grand son au sens des maîtres luthiers, mais un son qui corresponde à ma sensibilité. Des dizaines et des dizaines de violons d'essai sont )partis à la poubelle. Quand je modifiais un détail, le fabriquais un nouvel écueil et ainsi de suite. Je ne peux pas m'empêcher de penser à mes camarades forestiers du Jura, humbles bûcherons qui savent parler la langue des arbres et ont été pour moi les meilleurs interprètes. Bien sûr, je suis encore loin de ce que je cherche, mais j'ai un peu avancé à mesure que s'accumulaient les anniversaires. Mais le chemin n'est pas terminé...